lundi 27 juin 2011

Merveilleux oiseaux




Les hérons cendrés habitent ici toute l'année

 Le pourpré plus furtif est arrivé au printemps, je crois


Les jeunes grandissent, apprennent la vie...


La colonie de cormorans 


 Deux ramiers en visite

  
Madame la corneille sur son poteau perchée


Merveilleux insectes aussi

   





jeudi 23 juin 2011

Le tiroir à cheveux de Emmanuelle Pagano

L’intérêt de fréquenter une bibliothèque, c’est qu’on lit de temps en temps un ouvrage grâce à son titre ou à la quatrième de couverture, choisi sur une attirance immédiate. Parfois on tombe bien. C’est ce qui m’est arrivé avec ce roman original, à la belle écriture. Trop belle puisqu’il est écrit à la première personne et que la très jeune femme du roman a arrêté l’école à 15 ans pour errer de ci de là, difficile donc de l’imaginer maniant la langue aussi aisément. L’écriture se veut réaliste mais le choix des mots et des expressions confère au texte un aspect élégant, parfois poétique. Ce pourrait être aussi la voisine qui en est l’auteur, peu importe.

Ce livre m’a plu car il tente de nous faire vivre un quotidien plutôt éloigné, celui d’une jeune mère sans moyens qui élève seule ses deux jeunes enfants, le plus grand étant gravement handicapé. Pas d’événement particulier, seulement les gestes de tous les jours, grandes difficultés, petites joies, un thème dur donc mais dans un style délié. Et surtout les sensations sont magnifiquement décrites, toucher, odeurs, bruits...

Extrait
"Le dos de Titouan est tiède sous le pyjama. Je soulève le haut pour mettre de l’air sur son torse. Il s’écarte. Je le reprends. Je passe la main dans ses cheveux mi-longs, les boucles brunes tremblent, on dirait du chocolat chaud mal préparé. Un peu trop épais, trop sucré sans doute. J’aime les cheveux même gras, rêches, épais. Mats, soyeux, souples au toucher, moites. J’aime toucher les cheveux. Regarder de près leurs formes, leurs couleurs, leurs textures. Et m’approcher par derrière, par côté J’aime surprendre les mouvements des mèches. Les renifler en douce."

Oui, j’ai bien aimé.


mercredi 1 juin 2011

Des chrétiens et des Maures de Daniel Pennac

Quelques mots seulement pour très court ouvrage de 1996 (hé oui déjà) car qui ne connaît la saga Malaussène ? Mais bien que bref, ce roman possède tous les ingrédients des livres plus longs : le style d’une grande maîtrise, la verve, l’humour, l’amour et la tolérance. On rit, on peut pleurer et penser, on voyage dans un autre monde et on revient dans celui-ci un peu changé. Conseil : ne pas oublier de relire un Pennac par an au moins - ses ouvrages devraient être remboursés par la sécu. Encore meilleur de lire les "Malaussène" à deux ou plus à voix haute.