samedi 26 février 2011

Neige et Glace

C'est beau mais fini j'espère !





Bulles d'air sous la glace



Dans les flaques





 


 Le lac se prend pour la mer








mercredi 23 février 2011

Le Quattro Volte de Michelangelo Frammartino

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Ce film de toute beauté, nous conduit dans une région, la Calabre, où la vie a peu changé depuis un siècle ou plus.




Ni paroles, ni musique mais des images magnifiques de la nature environnante, de la vie des gens et des animaux qui les entourent. 




Pourtant, il ne s’agit pas d’un documentaire ordinaire car le film est souvent monté comme une fiction ; nous partageons la vie qui s’enfuit et la souffrance de la vieillesse, l’humour de la jeunesse, la convivialité chaleureuse.



Il ne sert à rien de faire de longs discours sur cette œuvre, il suffit d’aller la voir, de se laisser couler dans l’atmosphère sereine, gaie et rude à la fois.




Et comme c’est aussi une leçon de cinéma avec une réalisation hors du commun, se mêlent le plaisir des yeux et le plaisir des sens.

lundi 7 février 2011

Tambien la lluvia de Iciar Bollain


Ce film est construit de façon finalement assez classique, comme un film dans le film. Une équipe de cinéma vient en Bolivie tourner un film dénonçant les conquistadors espagnols qui ont réduit les indiens en esclavage. Elle va cependant, elle aussi, exploiter les habitants, avant de se trouver mêlée, à son corps défendant, à la lutte de ces mêmes habitants contre la privatisation de la gestion de l’eau que soutient la municipalité. J’ai un peu regretté la dernière partie du film, peu réaliste, traitée comme un fait divers, aventure et émotion, bof.



Malgré cela, le film est pour le moins intéressant et réussi. Sa force est de montrer le contraste entre le point de vue du metteur en scène qui veut dénoncer l’oppression des indiens d’il y a 500 ans tout en se cachant la dure réalité de ce qu’ils vivent aujourd’hui, entre le coté superficiel de la fabrication du film et la difficulté des indiens de vivre au quotidien. Une leçon intelligente aussi sur la colonisation et la difficulté de la tolérance et une scène  très réussie où un élu de la ville, sans doute social-démocrate, défend la privatisation de l’eau et la mondialisation contre la population. Bref, un film à aller voir, duquel on sort ragaillardi, avec l’espoir que des luttes justes peuvent être victorieuses.

On notera les excellents acteurs que sont Gael Garcia Bernal, le metteur en scène, Luis Tosar, le producteur et surtout JuanCarlos Aduviri, le figurant qui prendra la tête du mouvement de révolte.