Ce livre que j'ai lu et relu avec grand plaisir, représente pour moi le prototype d'un roman, mêlant habilement fiction et réalité. D'abord parce qu'il est plein d'images d'ailleurs à découvrir et habiter, de rêves à ré-inventer, d'odeurs et de saveurs à déguster. Un style à la fois limpide et poétique (même s'il est délicat de se faire une idée à travers une traduction).
Ensuite parce que Félix Ventura, l'étrange personnage principal, un "homme qui trafique les souvenirs, qui vend le passé secrètement", et propose sur sa carte de visite : “Assurez à vos enfants un meilleur passé” a un ami narrateur, plus inattendu encore, qui nous offre un regard, un ressenti, nécessairement différent. A ses clients, Félix ... "vend un passé neuf sur papier, trace leur arbre généalogique, leur donne des photographies de leurs grands-parents et arrière-grands-parents, des messieurs de belle prestance, des dames des temps anciens, il leur vend ce rêve innocent." Il dit lui-même de son activité : "Je pense que ce que je fais est une forme avancée de littérature." "Moi aussi je crée des intrigues, j’invente des personnages, mais au lieu de les garder prisonniers dans un livre je leur donne vie, je les jette dans la réalité." Roman dans le roman donc.
Bien sûr, d'autres personnages d'importance, tous un peu hors du commun, gravitent autour de Félix. Et puisqu'il s'agit d'un bon roman, la réalité fait aussi irruption dans la fiction et contrecarre les "rêves innocents".
Ensuite parce que Félix Ventura, l'étrange personnage principal, un "homme qui trafique les souvenirs, qui vend le passé secrètement", et propose sur sa carte de visite : “Assurez à vos enfants un meilleur passé” a un ami narrateur, plus inattendu encore, qui nous offre un regard, un ressenti, nécessairement différent. A ses clients, Félix ... "
Bien sûr, d'autres personnages d'importance, tous un peu hors du commun, gravitent autour de Félix. Et puisqu'il s'agit d'un bon roman, la réalité fait aussi irruption dans la fiction et contrecarre les "rêves innocents".
Je ne connais pas assez la littérature portugaise ; Votre chronique me donne envie de lire le "Le marchand de passés" (un bien joli titre !). Je connais (un petit peu mieux..) le cinéma portugais et j'attend avec impatience la sortie en France de "Mystéres de Lisbonne" de Raoul Ruiz.
RépondreSupprimerBon dimanche à vous.
Ps : Mon blog ne se veut qu'un petit journal de mes loisirs de ....retraité (pour me souvenir !)
....SAUF que, si le film est bien portugais, Raul Ruiz lui est ....chilien ! J'aurais été mieux inspiré de citer Manoel de Oliveira...Bonne soirée. JC
RépondreSupprimerMerci de votre visite et de vos messages. Moi aussi, mon blog vise à m'aider à garder une trace, même si je ne trouve pas toujours le temps nécessaire. Bonne semaine. Etant donné l'actualité sociale et politique, la mienne va être bien occupée...
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore trouver ce livre que je recherche depuis le lecture de votre chronique..Il me faudrait le commander.. JC
RépondreSupprimerJe viens de l'avoir par la Fnac. Je réserve sa lecture, comme les bons vins...
RépondreSupprimerAmicalement
JCMEMO
(Ps qui n'a rien à voir :je maintiens ma note 5/5 pour le film de Mike Leigh, sa réalisation me parait complètement en phase avec le sujet...j'ai du mal à imaginer une mise en scène sophistiquée..cette note ne reflète que le plaisir que j'ai ressenti - c'est tout....)